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Les créations de la Compagnie

Création 2017

"Conversation sur le rivage du monde"

 

Dans une grande ville des Etats-Unis d’Amérique, un homme et une femme se rencontrent et se séparent.

Pour s’abriter de l’averse, une jeune femme entre au hasard dans le premier café venu où officie un serveur en attente de clients.

Tous deux sont Noirs : rien d’étonnant aux Etats-Unis… La conversation s’engage, tissée de faux-semblants et de mensonges.

Tous deux s’inventent des vies, jusqu’à ce que chacun se trouve contraint par l’autre d’avouer qu’il raconte des histoires.

Ils découvrent qu’ils sont tous deux Africains, tous deux clandestins, et se confient leurs aventures : leur invraisemblable périple, pourtant plus vrai que tous leurs contes, elle pour retrouver son mari qui n’a plus donné de nouvelles depuis deux ans, lui pour fuir un pays devenu dangereux et pour entrer dans le rêve américain.

A l’issue de cette conversation sur le rivage du monde, incapables de réunir leurs deux solitudes, leurs blessures sont trop à vif, ils se quittent et se perdent dans la ville immense.

 

Création Février 2016

"Les Marguerites ne poussent pas dans le désert"

 

Au milieu du public, quatre femmes racontent des histoires dont elles ont été les victimes ou les témoins.

Ce sont des histoires de femmes, dans une société qui fait d’elles des citoyennes de seconde zone alors qu’elles en constituent la moitié, une société qui souvent les opprime jusque dans le secret des familles et l’intimité des couples.

Ceux ne sont pas toujours des histoires très gaies, au contraire, mais toutes ces femmes dont elles racontent l’histoire et elles-mêmes ont l’amour de la vie chevillé au corps.

Tantôt elles racontent, tantôt elles jouent les différents rôles de l’histoire qu’elles racontent, improvisent, caricaturent les hommes, rient, chantent et dansent en dépit de leur misère ou de l’oppression dont elles sont victimes.

La plus âgée, la voix de la tradition, prône la patience et la résignation. La plus jeune est révoltée. Les autres hésitent entre les deux. Le public est pris à témoin : les choses commenceraient-elles à changer ?

Création mars 2013

 « Nyama-kôrô ou Robin de la poubelle »

Les riches volent l’Etat et continuent à s’enrichir. Ils font des cadeaux et des aumônes aux pauvres. Dianguina, enfant de famille mal loti, trouve qu’ils se donnent bonnes consciences, et maintiennent les pauvres dans la dépendance et dans leur précarité.

Les nécessiteux, qui ont faim et qui volent du pain pour calmer les crampes de leurs estomacs, sont battu a mort ;  il suffit d’un cri : « au voleur ! »

Dianguina, le ROBIN DE LA POUBELLE, estime que l’heure de la révolte a sonné. Qu’il est temps que les riches partagent avec les pauvres. Une révolution se met alors en marche. Et le sang va couler.

Cette pièce est tirée du roman "Quand l'ail se frotte à l'encens" de Adame Bâ KONARE adapté par Ildever MEDA et mise en scène Michel Beretti auteur dramatique et metteur en scène

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